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Élise est allée voir le film documentaire «Comme ils respirent» le lundi 23 novembre 2015. Après la séance, le public a pu poser des questions à la réalisatrice, présente ce jour-là.

 

Le film raconte le parcours de cinq amis et danseurs, formés au Conservatoire National de Danse de Paris, où tous sont devenus professionnels. Tous, sauf la réalisatrice, Claire Patronik, qui a choisi de se diriger vers le cinéma.

Chacun a expérimenté un parcours différent, mais une seule chose reste la même : la danse fait toujours bien partie de leur vie.

 

 

En voici la bande-annonce :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parmi eux, il y a Claire Tran, une danseuse qui a du arrêter sa carrière dans le classique très tôt car « son corps n’était pas fait pour ce genre de danse Â» selon ses professeurs. Elle s’est donc retirée vers le contemporain, où elle s’épanouit pleinement désormais. Elle a participé à plusieurs représentations de Marie-Claude Pietragalla, au sein même de sa troupe. ainsi qu'au spectacle Tout est normal mon coeur scintille de Jacques Gamblin avec son partenaire Bastien Lefèvre. Cette danseuse pleine de vie, se consacre de plus en plus à la comédie, sa deuxième passion. Elle travaille non seulement avec des metteurs en scène et des chorégraphes qu’elle admire mais aussi qui la font progresser vers des expériences plus différentes les unes que les autres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Anna Chirescu, parallèlement diplômée en Sciences Politiques, a suivi une formation de danse classique et contemporaine dans différents conservatoires. Elle dit durant le film: « On peut aimer la danse et la détester en même temps. C’est ça qui la qualifie de passion. Â» Cette jeune femme a dansé pour de grands chorégraphes comme Hervé Robbe ou Paco Decina et a également voyagé avec une compagnie en tournée, à New York par exemple. Elle avait choisi de faire un double cursus car elle ne pensait pas continuer sa vie dans la danse. Elle était également plutôt réticente à l’idée de faire ce film documentaire mais au final, c'est elle qui danse le plus depuis le tournage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Louise Djabri a été scolarisée à l’Opéra de Paris puis au Ballet National de Bordeaux où elle a participé entre autres dans Casse-Noisette et Roméo et Juliette. Elle fait partie d’un corps de ballet en tant que soliste dans plusieurs spectacles. Elle est actuellement en tournée avec le spectacle de sa compagnie Le Palais d’Hiver St Pétersbourg Ballet qui présente Le Petit Prince à travers la France.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hugo Mbeng est un danseur classique qui a aussi été formé en danse contemporaine, modern-jazz avec également des techniques de claquettes et de danse africaine. Il a fait partie de beaucoup de compagnie autant en France qu’aux États-Unis. Il a donc interprété des ballets classiques comme Coppelia ou Don Quichotte mais également des ballets contemporains.

Il encourage à travailler depuis l’intérieur du corps, en utilisant le sol, la respiration, l’allongement de la colonne vertébrale, etc…

Durant le tournage du film qui s’est écoulé sur un an et demi, Hugo s’est blessé au genou. Il ne voulait pas montrer sa faiblesse aux caméras de Claire, c’est pourquoi certaines des parties où il était présent ont été supprimées. Il a tenté d'échapper à sa blessure, en vain. Finalement il s’est décidé à se faire opérer. La convalescence a duré longtemps à ses yeux mais il a désormais retrouvé son niveau de danse et un bon rythme physique. Il parcourt à présent l’Europe de l’Est en tant que demi-soliste.

La réalisatrice a souhaité  parler de la blessure d’Hugo afin de ne pas montrer que les bons côtés de ce métier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle évoque aussi dans son film, ce pourquoi elle a stoppé la danse.

Son arrêt fut plutôt progressif. Elle étudiait avec les autres danseurs au Conservatoire National de Danse de Paris, mais elle nous témoigne lors de la séance passée en sa compagnie : « J’étais trop cambrée, je n’avais pas un bon coup de pied, ni un bon ''en dehors''. Et pour couronner le tout, j’avais quelques problèmes aux genoux ! » Tout ceci l’a faite s’orienter vers une carrière cinématographique. Cependant, elle a choisi de réaliser son premier film sur son ancienne passion.

Elle s’est alors remise à danser pour le tournage du film, afin de participer à la création de la chorégraphie avec les quatre autres danseurs.

Le tournage s’est déroulé sur un an et demi mais n'a duré que 18 jours. Claire Patronik souhaitait un vrai suivi, de longue durée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme ils respirent

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